Saturday, December 17

désinformation à propos des émeutes en Australie

On tente de nous présenter les émeutes raciales en Australie comme étant une agression contre des innocents arabes alors que c'est une réaction de la part des blancs.

http://ch.novopress.info/?p=934

C’est parti pour trente secondes d’endoctrinement politiquement correct, chers petits amis. De l’autre côté du cul du monde, des hordes d’australopithèques imbibés de Foster’s ont lâchement agressé d’innocents citoyens Moyen-Orientaux sur la plage de Cronulla, juste parce qu’ils bronzaient différemment des autres.

C’est la Peste Brune qui revient, il faut faire preuve de vigilance, et surtout de générosité envers les mafias associations antiracistes qui ont bien besoin de votre argent pour continuer à refouler les fils spirituels de Hitler qui rôdent dans les quartiers louches de Sydney. Répétez tout ça trois fois, un Valium et au lit. Si ce traitement ne produit pas l’abrutissement désiré, alors vous pouvez toujours continuer à lire ceci, pour passer à la thérapie de choc.

” Désinformation, flagrant délit “

Considérons d’abord le traitement journalistique de l’affaire. La modeste couverture médiatique de l’événement nous propose de croire que 5000 personnes ont agressé des arabes « gratuitement. » Pourquoi cette gratuité ? Parce qu’il s’agit d’agressions « racistes », c’est-à-dire non pas fondées sur une réalité objective mais sur une vision du monde doctrinaire. C’est ce que sous-entend par exemple un article du Nouvel Obs, qui mentionne « des groupes néonazis » : excuse imparable pour couper court à toute explication sociale plus concrète, comme par exemple le comportement préalable des malheureuses « victimes ». On peut s’en faire une certaine idée en lisant cet article du Daily Telegraph, citant ces aimables jeunes gens :

« ‘Cassez-vous de notre plage. C’est notre plage. Elle nous appartient’. Tels sont les mots agressifs qu’un groupe de loubards (« thugs ») a adressé à trois sauveteurs de Cronulla avant de les rouer de coups. »

Le quotidien australien The Age détaille également les expéditions punitives menées au hasard par les « jeunes de banlieues défavorisées » (c’est comme ça qu’il faut dire, il paraît…), qui se sont soldées par la destruction d’une centaine de voitures et une blessure par arme blanche d’un autochtone. Un autre article du Telegraph rappelle aussi le sort ô combien enviable des jeunes filles de Cronulla, à qui on recommande de remettre leurs t-shirts après les leçons de natation, pour éviter de se faire traiter de « petites putes » (« little tarts ») par qui vous savez. Y a-t-il une féministe dans l’avion ? Son avis sur la question nous intéresserait beaucoup.

Le silence des agneaux médiatiques

La presse francophone ne se contente pas de passer ces éléments sous silence. Elle rajoute une couche de gras et de mauvaise foi délibérée en insistant sur le prétendu rôle de l’alcool dans le déclenchement des violences, les agresseurs de souche étant décrits volontiers comme « ivres pour la plupart » (pour reprendre les termes d’une dépêche de swissinfo). Cinq milles jeunes Blancs outrageusement bourrés en même temps ? Même au Paléo c’est difficile à imaginer… Lecteur de la presse officielle, tu le sentais depuis longtemps, c’est maintenant une certitude : tes journalistes te prennent pour un con ou pour un autiste, au choix (la démocratie, c’est la liberté de choisir, après tout).

Ce genre de choses n’a rien de réjouissant ni d’horrifiant en soi. Il ne s’agit que d’un phénomène parfaitement logique, voire prévisible, au sein d’un régime qui reconnaît plus de privilèges à ses minorités culturelles qu’au socle socioéconomique de la Nation. Le « beauf » (hétéro, tranquillement patriote et sans complexes) supporte les crachats de toute l’intelligentsia aliénée depuis plus de soixante ans et se voit de plus en plus traité comme de la chair à racket ou à viol de la part des déséquilibrés dont le Tiers-Monde ne veut plus. Et on voudrait qu’il encaisse perpétuellement, en disant merci ? Gaffe aux retours de manivelle ! Qu’on le veuille ou non, le Rejet de l’Autre est une des choses les mieux partagées de l’humanité. Ce n’est pas en le proscrivant chez les Australiens et en édulcorant celui des Libanais qu’on transformera Cronulla en un melting-pot durable.

Encore un trou dans la coque du Démocratitanic

On s’en voudrait de rabâcher toujours les mêmes choses, mais nous voilà face à un énième exemple de la faillite du modèle de société multiculturelle. Les seuls qui semblent décidément infoutus de le comprendre, ce sont les intellectuels occidentaux. En un sens, on ne peut pas vraiment leur en vouloir : les notions de famille, de tribu, de clan, de solidarité ethnique, sont des choses qu’ils ne connaissent pas et dont ils ont peur. Quant au reste de la population d’origine européenne, elle a les plus grandes peines à réinventer des repères collectifs, empêtrée qu’elle est dans un système libéral pour qui l’égoïsme sauvage crée mécaniquement le bien-être collectif.

Ceux qui voudront voir des causes idéologiques et politiques à ces nouvelles « white riots » vont casser leurs petits scalpels analytiques sur des réalités simples et coriaces. Les peuples ne veulent pas et ne peuvent pas « vivre ensemble » pacifiquement sur un même territoire pendant bien longtemps. Toute mixité qui dépasse le stade d’une petite communauté ne peut que dégénérer vers des formes d’apartheid volontaires, chaque culture se « repliant » sur elle-même. Cette perspective semble tordre les tripes des fétichistes du métissage globalisé. Ils feraient bien de commencer à piger que les violences intercommunautaires ne peuvent pas être prévenues même par un brassage de style soviétique, et que les heurts ne commencent que quand les uns ne respectent plus l’espace des autres.

Les adeptes de l’Intégration-froc-baissé insistent volontiers sur l’exigence morale de “respect” de l’Autre et de sa sacro-sainte Différence. Mais le respect unilatéral mène à la violence multilatérale. Dans le cas qui nous intéresse, certains Australiens « de papier » ont voulu se comporter comme si les « de souche » n’étaient plus chez eux. Quand on sème la merde, il ne faut pas s’étonner d’en recevoir tôt ou tard un paquet en pleine gueule.

Saint Martin, NOVOpress Suisse